C’est en 1854 que la rade de Port de France fut choisie par le capitaine de vaisseau Tardy de Montravel pour y mplanter un poste permanent gardé. A l’époque, il ne pensait pas que le port de Nouméa deviendrait l’un des premiers ports français de l’Outre-mer.
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C’est en 1854 que la rade de Port de France fut choisie par le capitaine de vaisseau Tardy de Montravel pour y implanter un poste permanent gardé.
Les infrastructures portuaires n’ont été lancées qu’en 1875, et jusqu’à cette date les aménagements
portuaires ne comportent que deux débarcadères. Les travaux sont achevés en 1905.
En 1939, la guerre se prépare. Les exportations
de minerais et mattes atteignent des sommets.
L’effondrement d’une partie du quai (1938)
donnera l’occasion de construire une nouvelle
portion de 400 m.
En 1942, la Calédonie devient une base américaine avancée, le trafic maritime s’amplifie : 118 navires en rade, plusieurs wharfs mis en place, construction d’un quai en baie de Numbo ainsi que d’une structure de réparation de navires à l’anse Paddon sur l’île Nou à laquelle est accolé un dock flottant.
A Doniambo deux quais parallèles sont construits.
En 1949, construction du petit quai (actuel quai des caboteurs) qui s’étale sur 120m jusqu’à la pointe du
cantonnement Ballande (terre-plein CMI).
En 1950 se construit le quai des volontaires (en mémoire aux volontaires embarqués pour la grande guerre) perpendiculairement au grand quai (quai de la gare maritime des îles).
En 1955, la décision est enfin prise de construire une cale de halage digne de ce nom sur l’île Nou,
pratiquement à l’emplacement de la cale actuelle. Elle est mise en service en 1956 et permet enfin
l’entretien des navires locaux.
Fin des années 60
A la fin des années60, alors que la Nouvelle-Calédonie connaît depuis plus d’un an un essor vertigineux
grâce au « boom » du nickel, l’établissement public Port Autonome de Nouméa est créé.
Les travaux démarrent en 1970 et commencent par le remblai au nord du grand quai ; une digue
appuyée sur le quai des volontaires dans le but de le prolonger en ligne droite jusqu’à la pointe Lambert de l’île Nou. Sur cette digue sera construit le quai FED (70 m) et l’adjonction de deux ducs d’albe pour le mouillage des paquebots.
La gare maritime (devenue depuis le Musée Maritime) est livrée en 1973. Au même moment, au sud du petit quai, démarre un remblaiement pour y positionner le quai du cabotage (180 m), le quai des
scientifiques (160 m) et le quai de pilotage/pêche (60 m).
À partir de 1974, la première marina est créée à la pointe Brunelet ; après deux années de chantier,
Nouméa compte près de 800 places
En 1982, 120 m de quai sont construits pour créer la zone des pêcheries, sur laquelle sont implantés
des entrepôts frigorifiques et des installations industrielles de transformation.
À partir de 1987, la construction de la marina port Moselle démarre par l’édification d’une digue de
protection et par un remblai, suivie par l’élaboration du marché municipal et du marché à poisson.
À la même époque, démarre en zone sous douane la construction du premier hall des transitaires,
réceptionné en 1992.
1992
C’est en 1992 que l’on réceptionne la nouvelle gare maritime qui permet d’accueillir le Club Med II
(1er touché le 15 décembre 1992).
En 1993, un autre chantier d’importance est bouclé : l’arasement du Banc de l’infernal qui, depuis plus
d’un siècle, est le point noir de la navigation en rade de Nouméa.
En 1995, la transformation du quai des longs courriers est terminée (110 m de long, bande bord à quai à 20 m de celle existante et qui permet d’obtenir 9,50 m de tirant d’eau).
En 1997, le chantier de la zone technique de Nouville de près de 10 Ha est terminé. L’espace comprend un bassin profond de 6 m, une zone de stationnement à sec, une aire de travaux, une zone d’hivernage, deux rampes de mise à l’eau et plusieurs bâtiments à usage professionnel.
En 2000, la zone sous douane du port est réaménagée. Deux des trois docks sont déplacés, l’un du
nord-est au sud-ouest de la zone, l’autre est vendu.
En 2001, l’ancienne cantine des dockers est transformée en nouvelle gare maritime des îles, réservée au trafic du Betico. 2001 marque le retour de la toiture de a gare maritime arrachée en 1996
par le cyclone Betty.
2005 est marquée par la réception d’une nouvelle cale de halage de 200 tonnes construite parallèlement à la cale de 1 000 tonnes.
2006 est l’année de la reconstruction du quai de la capricieuse par le remplacement du dallage.
Cette même année démarre la réalisation d’une station d’épuration pour le traitement des rejets des entreprises de transformation en zone des pêcheries.
Lancement
des infrastructures portuaires
Le port en 1869 – © adck-cct
Le « Grand » quai est achevé
Départ du courrier – 1915 – © adck-cct
La Calédonie devient une base aérienne avancée
Pendant la période Américaine © Panc
Construction du quai des Volontaires
Le quai des volontaires années 50 © Service des Archives – 2num3-361
Construction d’une cale de halage
sur l’île Nou, mise en service en 1956
Cale de halage – mars 1956
© Service des Archives – 1num17-26
« Boom » du nickel : Le port entre dans une aire moderne !
Année 1960 © Panc
De nouveaux travaux importants : le remblai au nord du grand quai ; une digue appuyée sur le quai des volontaires dans le but de le prolonger jusqu’à la pointe Lambert de l’île Nou.
Année 1971 © Panc
La gare maritime (devenue depuis le Musée Maritime) est livrée en 1973. Démarre aussi un remblaiement pour le quai du cabotage, le quai des scientifiques et le quai de pilotage/pêche
Poutre de superstructure du quai de la grande rade – 1971 – © Service des Archives 2num3-17